La décision de la CENI annulant les suffrages exprimés aux législatives nationales et provinciales invalidant 82 candidats pour fraude et détention illégale de machines de vote ne cesse de susciter des réactions dans l’agora sociopolitique congolaise.

Dans une déclaration faite dimanche 7 décembre, le président de l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) invite les professeurs dont les noms figurent sur la liste de candidats invalidés par la CENI de démissionner.

« Tout ce que nous pouvons leur demander, c’est démissionner volontairement pour avoir jeté l’opprobre, l’anathème, le discrédit, la perfidie sur ce corps d’élite », a indiqué le président de l’APUKIN, David Lubo tout en sollicitant du procureur général près la Cour de cassation de prendre toutes les dispositions pour que ces derniers répondent de leurs actes devant les Cours et Tribunaux.

« S’il ne font pas d’eux-mêmes, nous allons demander l’autorité habilitée de prendre les dispositions pour entamer le processus conduisant de leur éviction. De cette manière là, ils ne viendront pas transmettre la tricherie et les antivaleurs à la jeunesse que nous formons », s’est-il indigné.

Cette décision est un véritable coup de massue pour ces candidats invalidés. Parmi ceux qui sont passés par leurs comptes X pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’injustice de la part de la centrale électorale figure le professeur Evariste Boshab qui a attaqué cette décision de la CENI en justice.