RDC/ Présidentielle : Moïse Katumbi veut l’annulation des élections.

Candidat à l’élection présidentielle de décembre 2024, le leader du parti Ensemble pour la République, l’opposant Moïse Katumbi vent débout contre la décision controversée de la CENI portant annulation des suffrages obtenus par certains candidats suite aux cas de violations des dispositions législatives et réglementaires régissant les élections législatives. 

Dans son communiqué du 06 janvier parvenu à infosdirect.net ce lundi 08 janvier, Moïse Katumbi classé deuxième à l’élection présidentielle derrière Félix Tshisekedi s’est montré stupéfait de la décision de la CENI alors qu’après les scrutins du 20 décembre, plusieurs irrégularités avaient été constatées et son parti avait demandé l’annulation de ces scrutins. 

Sa position précise-t-il avait été enrichie par la mission d’observation électorale CENCO-ECC qui avait sollicité et exigé la mise sur pied d’une Commission mixte qui devrait enquêter sur ces irrégularités, chose que la CENI n’a pas faite. 

«(…) La CENI, au lieu de se conformer à cette recommandation, se précipite, en dehors de la commission indépendante et mixte, par son communiqué du 05 janvier 2024, à annuler les élections dans certaines circonscriptions, les suffrages obtenus par certains candidats et affirme qu’elle continuera à enregistrer les dénonciations notamment sur la détention illégale des dispositifs électroniques de vote, s’exclame Moïse Katumbi

Raison pour laquelle, Moïse Katumbi appelle à la suspension entière du processus électoral en attendant la création de la commission exigée par la CENCO-ECC 

«Ce processus électoral doit évidemment être suspendu dans son entièreté en attendant la création de la commission et la fin des investigations qu’elle mènera.», a-t-il écrit. 

Par ailleurs, celui qui a obtenu 18 % à la présidentielle de 2023, indique ces cas qui sont très nombreux ne peuvent qu’affecter inéluctablement aussi les élections présidentielles, qui doivent donc aussi être annulées si l’on sait qu’il n’y avait qu’un seul bulletin pour tous les quatre scrutins (présidentiel, législatif, provincial et municipal) et si l’on considère que la CENI a même déclaré dans son communiqué qu’elle continue à enregistrer les dénonciations.


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