RDC/ Lualaba : la population du quartier Manomapya à Fungurume, exposée à des maladies suite à la pollution atmosphérique par l’entreprise CMOC-TFM

L’Action pour le Développent Intégral et Durable(ADID) et l’Initiative pour la Protection des Droits et la Réinsertion Sociale (IPDHOR) alertent l’opinion tant nationale qu’internationale sur des maladies et pertes en vies humaines qui sont depuis plusieurs semaines, causées par la pollution atmosphérique au quartier Manomapya danslacommune rurale de Fungurume, par l’entreprise CMOC-TFM via son USINE 30K.

Dans un communiqué de presse rendu public, ces organisations membres de la société civile mentionnent que l’entreprise CMOC – TFM elle-même reconnait avoir pollué l’environnement suite à la non maitrise de paramétrage au nouveau système de l’hydrométallurgie de l’usine 30K.

Après leurs discussions, l’entreprise avait promis aux parties concernées de mettre fin à l’intoxication respiratoire par des appareils qui pouvaient absorber le dioxyde de carbone avant le 31/12/2023. Malheureusement, la situation de Manomapya n’a pas évolué depuis le mois de septembre de l’année dernière.

« Faisant suite à l’investigation faite jeudi 04/01/2024 de cri d’alarme de la population qui veut se soulever suite à la négligence de l’entreprise CMOC-TFM à prendre des mesures palliatives pour en diguer cette situation désastreuse qui affecte la Communauté de Manomapya par saignement nasal, fatigue, vomissement, crampes des yeux, déformation des visages, maux de tête, et gorge sèche y compris. Certaines familles ont fui leurs maisons pour aller s’abriter contre le danger causé par de gaz toxiques de l’usine 30K de CMOC-TFM qui enfonce d’avantage la population a des maladies inconnues et très dangereuses difficiles à détecter par certains hôpitaux.
En effet, le quartier Manomapya vient d’enregistrer 2 décès d’enfants par saignement nasal, la fatigue, et le vomissement due à la mauvaise respiration, y compris 8 enfants enregistrés en date du 04/01/2024 qui continuent de saigner et souffrant des crampes des yeux, des maux de tête y compris de la gorge sèche.
Au regard de promesse faite par CMOC-TFM en dehors d’accepter qu’elle est à la base de cette pollution atmosphérique, nous avons un regret de dénoncer la mauvaise volonté de l’entreprise qui ne ménage aucun effort pour améliorer la situation sur terrain », peut-on lire dans ce communiqué.

Et de poursuivre :

« Il est inacceptable de voir que notre gouvernement continue à garder son silence tout en sacrifiant sa population au détriment d’une entreprise qui ne respecte pas les droits des communautés locales, mais causant des dégâts très graves au quartier de Manomapya. Eu égard de ce qui précède, nous fustigions les deux poids, deux mesures à la prise des sanctions par les autorités congolaises pour certaines entreprises en allant même à retirer des permis d’exploitation, malheureusement pour elle, qui cause des dégâts et pertes en vies humaines aucune des sanctions prises à son encontre. Pourquoi cette injustice ? qui ignore la situation Kabombwa ? ».

Ces organisations membres de la société civile appellent par ailleurs les autorités tant nationales que provinciales de prendre des mesures urgentes pour
contraindre l’entreprise CMOC – TFM à respecter les droits des communautés avant que le pire n’arrive. Elles exigent aux autorités de prendre des sanctions exemplaires à l’encontre de CMOC TFM.

Kitenge Yesu/ Surveillance


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