Denis Kadima, président de la CENI s’est réjoui des conclusions de la mission d’audit externe du fichier électoral. Selon lui, cette étape marque la fin des questions liées à l’enrôlement des électeurs, et appartient désormais au passé.

« C’est un très bon travail qui a été fait dans un délai très réduit et leurs conclusions nous rassurent parce qu’ils ont trouvé que le fichier électoral est fiable, ils ont même dit que nous avons une très solide fondation pour le reste du processus électoral », s’est exprimé Denis Kadima après la présentation du rapport de la mission d’audit.

Pour le président national de la centrale électorale, Cette étape marque la fin des questions liées à l’enrôlement des électeurs.

« Nous avons tourné la page de l’enrôlement des électeurs et nous passons à la réception et au traitement des candidatures dans les semaines qui viennent », a-t-il ajouté.

Les statistiques des électeurs par province ont également été rendu publiques par la CENI, et c’est Kinshasa qui est en tête avec 5 062 991 électeurs.

Après six jours de travail, les auditeurs ont présenté les différentes statistiques du fichier selon les conclusions des travaux. Au total 3 344 183 enrôlés soit 7,07% ont été radiés du fichier électoral. Il s’agit de 2 235 798 doublons soit 4,73% ; 976506 mineurs soit 2,06%; 140239 soit 0,2% sont extirpés à cause des photos de photos et enfin, 1559 enrôlés soit 0,0% sont élagués pour données test.

En définitive, les auditeurs externes déclarent le fichier électoral de la CENI « fiable ». Il contient désormais les données validées, estimées à 43 955 181 électeurs. Il s’agit là des chiffres définitifs qui découlent des statistiques brutes de 47 299 364 enrôlés.

Le fichier électoral de la RDC est fiable et prêt à être utilisé pour les élections prévues en décembre de cette année. C’est la conclusion de l’audit réalisé, pendant six jours, par les experts recrutés par la Commission électorale nationale Indépendante (Céni) après quatre mois d’enrôlement des électeurs. Les experts, dont un Malawite, une Sud-africaine et trois Congolais, ont relevé cependant quelques faiblesses.



La rédaction